quelque photo de lui et sa bio pour ceux qui ne le connaisse pas
Formé à l’école du cross et des courses de côtes, ce n’est qu’à vingt ans qu’il s’intéressa à la vitesse. Alors mécanicien moto dans un atelier près de Menton, il décide de se réorienter vers la piste où ses qualités éclatent au grand jour et en 1995, il débute en Championnat de France 125. Malgré des moyens limités, il ne démérite pas et se classe à la neuvième place du classement général, ce qui lui vaut une offre de Jean Claude Besse, qui dirige aujourd’hui l’Equipe Grand Prix de France.
Arnaud boucle tant bien que mal son budget pour disputer une deuxième saison et voit ses efforts récompensés par le titre de vice-Champion de France. En 1997, sa troisième saison en 125 confirme qu’il s’est engagée sur la bonne voie : il est sacré Champion de France et d’Europe.
Arnaud peut alors envisager de rejoindre l’élite avec un objectif suprême : rempoter une couronne mondiale. En 1998, il débute ainsi sur la scène des Grands Prix, toujours avec le team Scrab. C’est une première saison en dents de scie pour le natif de Laxou, avec des coups d’éclats tels que sa deuxième place décrochée sour la pluie au Sachsenring, mais aussi quelques baisses de régime.
Pour sa deuxième campagne en Championnat du Monde, il rejoint le team de Jorge Martinez Aspar, qui lui permettra de s’aguerrir et de commencer à tutoyer les sommets : deux poles et une première victoire, sur le circuit de Catalunya. Même si la septième place finale est un peu en deçà de ses espérances, Arnaud s’est fait un nom.
La saison 2000 démarre sur les chapeaux de roue, avec une victoire en Afrique du Sud, mais le passage à la nouvelle Aprilia en cours de saison casse son rythme. Il termine l’année à la septième place du classement général et se sépare du team Aspar.
Engagé par le team italien Fomma pour la saison 2001, Arnaud manque une bonne partie de la pré-saison en raison de blessures. Pendant la saison, il se met en valeur en contestant le leadership à Toni Elias et en signant une troisième place à Rio, mais ne termine que dixième du classement général.
2002 fut incontestablement son année : il remporte cinq victoires sur un total de dix podiums et parvient ainsi à arracher le titre de Champion du Monde 125 à Manuel Poggiali. Fraîchement couronné, il rejoint le nouveau team Red Bull KTM pour la saison 2003, mais n’est pas en mesure de défendre son titre en raison d’une mécanique encore “trop jeune”. Pour tourner la page sur une saison décevante, Vincent choisit de passer dans la catégorie 250 avec l’Equipe de France Scrab.
Cependant le changement de monture se révèle plus compliqué prévu : Arnaud ne rentre dans les points que trois fois, enregistre de nombreux abandons et manque quatre Grands Prix sur blessure.
2005 lui offrait un nouveau défi dans la catégorie 250 : il rejoint alors la nouvelle Scuderia Fantic Motor GP et se voit chargé de développer la nouvelle R250, mais le manque de fiabilité de la machine italienne relègue Arnaud en queue de peloton. S’il parvient à qualifier régulièrement la Fantic sur la grille 250, ses courses se terminent trop souvent par une casse moteur. A la fin de l’année, Fantic décide de stopper son programme en Grand Prix.
Cette expérience décevante aura toutefois permis à Arnaud de faire la connaissance du chef-mécanicien italien Roberto Cevolini. Ils travailleront à nouveau ensemble en 2006, sous les couleurs du team Molenaar Racing, avec une Honda kit 250.
désolé pour la derniere photo il allez trop vite pour moi ...steph..